Egyptien > grammaire > nom / verbe > participes |
arabe |
Les
participes
sont des mots qui sont dérivés de verbes
selon des
schémas réguliers, mais qui se comportent souvent comme des noms ou des
adjectifs.
Les formes les plus courantes sont, à la première forme
du verbe, les participes actifs
: kâteb
-
كاتِب et les participes passifs maktûb -
مَكْتوب.
Ils
ne se conjugent pas, à la différence des verbes, mais ils
s’accordent comme un nom ou
un adjectif, en
prenant
les suffixes ـة – a au féminin
et
ـين – în au pluriel.
Sommaire : formation première forme - autres formes - différenciation - sens 1 - sens 2 - + pronoms -
Formation de la
première forme
En
égyptien, on retrouve la différence que l'arabe classique fait entre
participe actif
et participe passif
pour les verbes trilitères de la
première forme.
Le
participe actif se
forme sur le schéma fâ3el > kâteb
-
كاتِب = écrivant / écrivain. Le participe passif sur le schéma maf3ûl
> maktûb
- مَكْتوب = écrit.
Participe actif - اِسْم فاعِل | Participe passif - اِسْم مَفْعول | ||||||
masculin | féminin | pluriel | masculin | féminin | pluriel | ||
Réguliers | kâteb - كاتِب | kátba - كاتْبة | katbîn - كاتْبِين | maktûb - مَكْتوب | maktûba - مَكْتوبة | maktubîn - مَكْتوبِين | écrire |
Sourds | HâTeT - حاطِط | HáTTa - حاطّة | HaTTîn - حاطِّين | maHTûT - مَحْطوط | maHTûTa - مَحْطوطة | maHTuTîn - مَحْطوطِين | mettre |
Hamzés | 'âmer - آمِر | ámra - آمْرة | amrîn - آمْرِين | ma'mûr - مَأْمور | ma'mûra - مَأْمورة | ma'murîn - مَأْمورِين | commander |
sâ'el - سائِل | sá'la - سائْلة | sa'lîn - سائْلِين | mas'ûl - مَسْئول | mas'ûla - مَسْئولة | mas'ulîn - مَسْئولِين | demander | |
lâge' - لاجئ | lág'a - لاجْئة | lag'în - لاجْئِين | malgû' - مَلْجوء | malgû'a - مَلْجوءة | malgu'în - مَلْجوءِين | recourir à | |
Assimilés | wâSel - واصِل | wáSla - واصْلة | waSlîn - واصْلِين | mawsûl - مَوْصول | mawsûla - مَوْصولة | mawsulîn - مَوْصولِين | arriver |
Concaves | qâyel - قايِل | qáyla - قايْلة | qaylîn - قايْلِين | * | dire | ||
Défectueux | râmi - رامي | rámya - رامْية | ramyîn - رامْيِين | mármi - مَرْمي | marméyya - مَرْمية | marmeyyîn - مَرْمِييِن | jeter |
L'ajout
du suffixe "a" au féminin du p. actif fait disparaître
le "e" placé entre la 2° et la 3° consonnes et réduit le "â" long
précédent en "á" court accentué.
Il ne produit pas
de changement pour
le p. passif.
L'ajout
du suffixe "în" au pluriel du p. actif produit
les mêmes changements, sauf que le "a" court ne porte pas l'accent,
celui-ci se reportant sur le suffixe "în".
De
même pour le p. passif, le "û" long devient un "u" court et l'accent
se reporte sur le suffixe "în".
Pour
le participe actif, les verbes concaves
transforment la 2° consonne en y et les défectueux la 3° en i (y
au
féminin et pluriel).
*
Le participe passif n'existe pas pour les verbes concaves de première
forme.
On
utilise le participe de la forme
7 (passive) de q<âl
: etqâl
> metqâl
pour remplir la même fonction.
Le
participe passif des verbes défectueux se forme en remplaçant la
finale ûC par i (éyya au féminin et eyyîn au pluriel).
Formation
des autres formes |
haut de page |
Pour
les autres verbes (trilitères des formes 2 à 9, et quadrilitères),
le participe actif et le participe passif ne se distinguent
généralement pas l'un de l'autre.
Ils
se dérivent de l'inaccompli
subjonctif
de 3° personne du singulier, en remplaçant le ye - يـِ par me
- مِـ * :
L'ajout
du suffixe "a" au féminin fait disparaître le dernier "e"
placé avant une consonne unique et réduit l'éventuel "â" long précédent
en
"á" court accentué.
L'ajout
du suffixe "în" au pluriel produit les mêmes changements et reporte
l'accent sur
le suffixe "în".
forme 3 régulier : voyager = mesâfer > mesáfra > mesafrîn
/ forme 6 régulier : manifester = metZâher > metZáhra >
metZahrîn
Le
"i" final du participe des verbes défectueux devient "éyya"
au féminin et "eyyîn" au pluriel.
*
Pour les verbes défectueux de formes 2 à 10 dont l'inaccompli
subjonctif
de 3° personne du singulier se termine par a - ى , celui-ci est
remplacé dans le participe par i - ي :
yetbánna
> metbánni
(adopter) / yestáġla > mestáġli (trouver cher) / yestamánna
> mestamánni (désirer ardemment).
Différenciation du sens des participes des autres formes | haut de page |
Etant
donné que pour les verbes autres que les trilitères de forme 1 le
participe actif ne se distingue pas du participe passif,
l'interprétation du sens du participe peut être ambiguë.
Ainsi,
medálla3 - مدلّع peut vouloir dire "qui gâte" ou "(enfant) gâté" /
menáDDaf - منظّف peut vouloir dire "qui nettoie" ou "nettoyé".
el-mezayyen = le
coiffeur ("décorateur") /
el-bêt
mezayyen = la maison est décorée / (on dit aussi el-bêt metzayyen, à
partir du verbe à sens
passif
etzayyen)
Pour
éviter l'ambiguïté, et sous l'influence de l'arabe classique,
certains locuteurs éduqués
remplacent me - مِـ par mo - مُـ et pour le participe passif
remplacent la voyelle précédant la 3° radicale par "a" :
Ainsi
mektéšef - مِكْتِشِف (parfois prononcé de manière classique moktášef -
مُكْتَشِف) = découvreur est opposé à moktášaf - مُكْتَشَف = découvert.
me'áddeb
(mo'áddeb) = qui discipline >< mo'áddab =
discipliné / mestá3mel (mostá3mel) = utilisateur ><
mostá3mal = utilisé /
mogîb
= qui répond >< mogâb = répondu / mesámmi (mosámmi)
= qui nomme >< mosámma = nommé
Pour les défectueux qui se terminent en "a", le
féminin se forme alors en "âh" et le pluriel en
"yyîn".
yesamma = il nomme > mesámmi (mosámmi)
= qui nomme >< mosámma = nommé / mosammâh = nommée /
mosammayyîn = nommés
mestásni
= qui excepte ><mostásna = excepté > mostasnâh =
exceptée /
moSáffa = filtré > moSaffâh = filtrée / moSaffayyîn = filtrés
Pour
les verbes de forme 5 et 6, un "a" est placé après le "t" : motaTálleb
= qui requiert >< motaTállab = requis /
motanâfes =
concurrent >< motanâfas = soumis à la concurrence
Les
verbes de forme 4 étant généralement des emprunts de l'arabe
classique, leur participe est régulièrement en mo - مُـ :
mónteg = producteur >< mónteg = produit.
Les
verbes de forme 7 n : mon3éqed > mon3áqed
Avec
les participes ayant un "a" plutôt qu'un "e" en dernière voyelle,
comme menáDDaf - منظّف, la distinction issue de l'arabe
classique
ne se fait pas. Dans ce cas, le participe des formes 2 et 3 et
des
quadrilitères 1 prend un sens actif et celui des formes 5 et 6 et des
quadrilitères 2 respectivement un sens passif : menáDDaf (qui nettoie)
>
metnáDDaf (nettoyé) - megâweb (qui répond) > metgâweb (répondu)
- meláxbaT (qui embrouille) > metláxbaT (embrouillé).
De
même, les participes des verbes concaves de forme 8 ont pour
dernière voyelle "â" en égyptien et en arabe classique, qu'ils soient
actifs ou passifs. La solution pour faire la différence est d'utiliser
le préfixe me - مِـ pour le participe actif et mo - مُـ pour le
participe passif : mextâr = qui choisit >< moxtâr =
choisi.
On
dérive rarement un participe passif des verbes de forme 7 t (metnéqel
- مِتْنِقِل). On utilise plutôt le participe passif de la forme 1
correspondante (manqûl -
مَنْقول).
Les
verbes concaves n'ayant pas de participe passif de forme 1, ce sont les
seuls pour lesquels on a couramment recours au participe passif de
forme 7 t
: metqâl.
On
trouve un participe (parfois appelé inactif)
pour les
verbes de sens passif (essentiellement des formes commençant par et (5,
6, 7 t et quadrilitères 2) ou en (7 n). Mais celui-ci est souvent
remplacé par le participe passif de la forme simple : makbûb au lieu de
menkább ou metkább (versé) - marmi au lieu de metrémi (jeté).
Ainsi
pour etnaqal (changer
de
place), on trouve metneqel,
mais seulement dans un sens réfléchi, pas dans un sens passif.
sens réfléchi | farîd etnaqal men makâno wqa3ad
fi makân tâni Farid est parti de sa place et s'est assis dans un autre endroit. |
lamma
rge3t, laqêt farîd metneqel
men makâno wqâ3ed fe makân tâni. Quand je suis revenu, j'ai trouvé Farid parti de sa place et assis dans un autre endroit. |
sens passif | a3raf
enne farîd etnaqal lâken
ma3rafš mîn naqalo Je sais que Farid a été transféré, mais je ne sais pas qui l'a transféré |
non usité |
Ainsi,
sous l'influence de l'arabe classique, certains locuteurs
éduqués
remplacent me - مِـ par mo - مُـ quand ce
participe existe en arabe classique : mesâfer > mosâfer
(voyageur) / mesta3édd > musta3édd.
Aux
formes 5 et 6 des trilitères et 2 des quadrilitères, un a est aussi
placé après le t : metkállem > motakállem (locuteur) - metrâge3
> motarâge3 (auditeur) - metzábzeb
> motazábzeb
(qui est instable).
Sens | haut de page |
On
peut définir deux niveaux de sens pour les participes.
Sens
1
: Il
existe tout d'abord un sens de base, commun à tous les participes, pour
lequel ceux-ci ont une valeur
de verbe.
Les
participes, dans leur sens de base, s'emploient essentiellement
comme des adjectifs qui
complètent un nom avec
lequel ils s'accordent en nombre,
en genre.
Les
participes, dans leur sens de base, ne se mettent généralement pas au
duel. Comme les
adjectifs, quand ils sont employés avec un nom au duel,
ils se mettent au pluriel
:
Participe actif | Participe passif | |||
masculin | féminin | masculin | féminin | |
singulier | er-râgel élle nâzel = l'homme qui descend | es-sett élle názla = la femme qui descend | es-so'âl el-mafhûm = la question comprise | er-risâla l-maktûba = le message écrit |
duel | er-raglên élle nazlîn = les 2 hommes qui descendent | es-settetên élle nazlîn = les 2 femmes qui descendent | es-so'alên el-mafhumîn = les 2 questions comprises | er-risaltên el-maktubîn = les 2 messages écrits |
pluriel | er-rigâla lle nazlîn = les hommes qui descendent | es-settât élle nazlîn = les femmes qui descendent | el-'as'ila el-mafhûma = les questions comprises | er-risalât el-maktûba = les messages écrits |
On
peut trouver un participe dans son sens de base, utilisé sans nom,
essentiellement quand il fait référence à une généralité :
el-HaDrîn
yexabbáru el-ġaybîn = les présents informent les absents -
el-mo'áddab áHsan men qalîl el-'ádab = une personne polie vaut
mieux
qu'un impoli.
Un
participe peut être indéfini : râgel wâqef = un homme debout
-
risâla maktûba = un message écrit
- 'as'ila mafhûma =
des questions comprises
Pour
rendre les participes définis, on peut utiliser l'article défini
"el" ou le pronom relatif
"élle"
selon le schéma suivant :
Participe actif | Participe passif | |
indéfini | râgel nâzel = un homme qui descend | so'âl mafhûm = une question comprise |
défini | er-râgel en-nâzel = l'homme qui descend (moins courant) | es-so'âl el-mafhûm = la question comprise |
er-râgel elle nâzel = l'homme qui descend | es-so'âl elle-mafhûm = la question comprise (moins courant) |
le
pronom relatif "élle" est préféré pour le p. actif surtout s'il est
suivi d'un complément : er-râgel
elle mTállaq merâto = l'homme qui a divorcé de sa femme
l'article
défini
"el" est préféré pour le p. passif
Les
participes peuvent être utilisés comme épithètes ou
attributs :
Participe actif | Participe passif | |||
épithète | el-máyya g-gárya = l'eau courante | er-râgel en-nâzel = l'homme qui descend. | er-risâla l-maktûba = le message écrit | el-bêt el-mabni = la maison construite |
attribut | el-máyya gárya = l'eau court | er-râgel nâzel = l'homme est en train de descendre | er-risâla maktûba = le message est écrit | el-bêt mabni = la maison est construite |
Le
participe actif se dérive généralement d'un verbe actif,
car il
signifie habituellement : (celui) qui fait / qui est en train de faire.
Ainsi,
un participe actif issu d'un verbe transitif peut avoir un objet direct
:
el-bent élle fáhma d-dars esmáha êh ? = comment s'appelle la
fille qui
comprend la leçon ?
Le
participe féminin ne prend pas la forme d'annexion
en "et"
(fahmet),
car il n'est pas suivi d'un adjectif en annexion, mais d'un complément
d'objet direct (ed-dars).
Quand
l'object direct est le pronom
de
première personne, on utilise
-ni, et non -i, qu'on utilisera pour un participe utilisé dans son sens
dérivé :
'énta
fákérni ? = tu te souviens de moi ?
Le
participe prend dans son sens de base un sens différent selon le
verbe et se
comporte généralement comme un adjectif verbal :
le participe actif indique | le participe passif indique | ||||
1 Verbes pour lesquels l'inaccompli indicatif en be- indique une idée d'action en cours (kátab, dáras, etkállem, qata3, rabaT, bana, ...) | biyékteb delwáqti = il est en train d'écrire maintenant | (dans l'état d') avoir fait l'action (équivalent d'un passé) | mîn kâteb er-risâla ? = Qui a écrit la lettre | (dans l'état
d')avoir subi l'action (l'action a été faite auparavant) |
da maktûb = c'est écrit |
biyédres delwáqti = il est en train d'étudier maintenant | karîma dársa = Karima a étudié | el-wáraqa maqtû3a = la feuille est coupée. | |||
2a Verbes pour lesquels l'inaccompli indicatif en be- indique un changement d'endroit ou la permanence à un endroit (râyeH, gayy, nâzel, Tâle3, wâSel, xâreg, dâxel, râge3, sâken, bâqi, gâri, ...) Ceci permet de décrire une action ou un état en cours, comme sur une photo. | biyrûH
henâk kolle yôm = il y va tous les jours * |
une action en cours (ou sur le point d'être en cours - équivalent d'un présent) | salîm râyeH henâk delwáqti = Salim est en train d'y aller maintenant. | ||
báskon henâk 3âdatan = j'habite là-bas habituellement | ána sâken héna delwáqti = j'habite ici en ce moment | un état en cours | el-bêt-da maskûn = cette maison est habitée. | ||
2b Verbes d'état (fâhem, 3âref, šâyef, sâme3, ...) | biyé3raf nâs ketîr = il connaît beaucoup de gens | un processus en cours | énta 3âref = tu le sais bien | énta ma3rûf = tu es bien connu |
1
Le participe actif peut correspondre à un passé : enta šâri
l-qomâš-da mnên ? = tu
as acheté cette étoffe où ?
Meš
Hatetġadda ma3âna nnahar-da ? mutšakker metġaddi = tu ne déjeunes
pas avec nous aujourd’hui ? Merci, j’ai déjeuné.
Le
participe actif des verbes de mouvement et d'état s’oppose à
l’inaccompli en b, qui permet d’exprimer un
acte ou état régulier
(3âdatan,
ġâleban, dayman, sa3ât, ‘aHyânan,
koll …., fi mo3Zam el …, négation + ‘abadan)
2a
‘ana râyeH delwaqti - أنا رايح دلوقتي – = j’y vais maintenant.
><
barûH es-sînema kolle yôm - باروح السينما كلّ يوم =
je vais au
cinéma tous les jours.
2b
heyya meš fahma - هي مش فاهمة – = elle ne comprends pas
><
betefham bi-sor3a - بتفهم بسرعة – = elle comprend vite
*
Avec un adverbe de temps indiquant le futur, le participe actif des
verbes de mouvement peut correspondre au futur : ána râyeH bokra = je
pars demain.
Lessa
+ participe actif = venir juste de : ‘ana lessa wâSel = je viens juste
d’arriver.
Pour
qu'un verbe puisse donner un participe passif, il faut
qu'il
fonctionne avec un objet qui est destinataire de l'action de ce verbe.
Ceci concerne les verbes
-
transitifs : el-walad katab esmo, esmo maktûb : le garçon a
écrit son nom, son nom est écrit.
-
suivis d'une préposition : el-walad katab 3ala daftaro, ed-daftar
maktûb 3alêh : le garçon a écrit sur son cahier, son cahier est écrit
dessus.
-
passif : katabt er-risâla? 'âh, lessa maktûba : tu as écrit la
lettre ? Oui, elle vient d'être écrite.
Quand
un participe passif est dérivé d'un verbe généralement suivi
d'une préposition, le participe reste invariable et est toujours suivi
de la préposition du verbe :
el-maHkama
Hakamet 3ala s-sett bil'i3dâm = le tribunal a condamné la
femme à mort > es-sett-di maHkûm 3alêha bil'3dâm = cette femme
est condamnée à mort
Le
participe passif peut correspondre à un passé : el-3adse da maTbûx
ez-zây ? = ces
lentilles ont-été cuisinées comment ?
eg-gawâb
ma wSel-nî-š - ez-zây ? da marmi yôm eg-gom3a = la lettre
ne m’est pas parvenue. Comment ? Elle a été postée (jetée) vendredi.
Parfois,
le participe passif implique une potentialité, souvent
traduite par un adjectif en a/ible :
lâzem
tetkallem bisôt masmû3 = il faut que tu parles de manière audible. /
el-waD3e weHeš lâken moHtamal = La situation est mauvais mais
supportable. / mawqefak mafhûm = ta position est compréhensible
Sens 2 | haut de page |
Certains
participes peuvent aussi acquérir, en plus de leur sens basique, un
sens dérivé qui correspond souvent à une valeur de nom
(substantif) :
sens | Participe actif | Participe passif | ||||||||||
de base | kâteb : | qui écrit | Tâleb : | qui demande | Hâkem : | qui gouverne | masgûn : | emprisonné | mašrûb : | bu | mafhûm : | compris |
dérivé | écrivain | étudiant | gouverneur | prisonnier | boisson | concept |
maHši
fourré / chou
fourré
Ces
participes utilisés avec ce sens dérivé prennent couramment le duel
(à la différence du sens de base).
Les
participes issus de verbes trilitères de forme 1 ont un
pluriel
interne,
de type fo33âl ou fá3ala pour les p. actifs humains, fawâ3el
pour les
non-humains et de type
mafa3îl
pour les p. passifs.
Les
autres participes, quand ils font référence à des êtres
humains, ont un pluriel
externe
masculin et féminin.
Quand
ils ne font pas référence à des êtres humains, ils ont un pluriel
externe féminin :
Participe actif | Participe passif | ||||||
singulier | duel | pluriel | singulier | duel | pluriel | ||
écrivain | kâteb | katbên | kottâb, kátaba | prisonnier | masgûn | masgunên | masagîn |
écrivaine | kátba | katbetên | prisonnière | masgûna | masguntên | ||
accident | Hádsa | Hadsetên | Hawâdes | récolte | maHSûl | maHSulên | maHaSîl |
éducateur | morábbi | morabbeyyên | morabbeyyîn | employé | mowáZZaf | mowaZZafên | mowaZZafîn |
éducatrice | morabbéyya | morabbeyyetên | morabbeyyât | employée | mowáZZafa | mowaZZaftên | mowaZZafât |
hélice | moHárrek | moHarrekên | moHarrekât | pistolet | mosáddas | mosaddasên | mosaddasât |
l'ajout
du suffixe "ên" au participe implique les mêmes modifications
que pour l'ajout du suffixe "în".
Autres
exemples :
Tâleb
> Tollâb / Talaba (étudiants) - Tálba (Tâleba) > Talbât
(étudiantes) - tâger > toggâr (commerçants) - zâ'er /
zâyer >
zowwâr (visiteurs) - nâ'eb / nâyeb > nowwâb (délégués) -
racines
défectives : qâDi
> qaDeyên > qoDâh / qaDya > qaDyetên >
qoDâh/qaDeyât
(emploi soutenu issu de l'arabe classique) (juge) - râwi > rowâh
(narrateurs)
dâfe3
> dawâfe3 (incitations) - Târe' > Tawâre' (urgences) -
dâ3i
>
dawâ3i (nécessités) - Hádsa > Hawádes (accidents) - sá'ya
>
sawâ'i
(roues à aube)
mosakken
> mosakkenât (tranquilisants), moxádder >
moxadderât (drogues), moqâtla > moqatlât (avions de chasse)
ma3gûn
> ma3agîn (pâte), maHSûl > maHaSîl (récolte), ma'mûr
> ma'amîr
(commissioner), magmû3 > magamî3 (collection (timbres)), ...
modárrag
> modarragât (amphithéâtre), morákkab >
morakkabât (composé chimique), mosállas > mosallasât (triangle)
Alors
que les participes utilisés dans leur sens basique verbal intègrent un aspect
temporel (inaccompli,
accompli),
ceux utilisés dans leur sens élargi ne
l'intègrent pas.
Ils
se comportent comme des noms, en position sujet, complément de
verbe, complément de préposition.
Un
participe utilisé dans son sens élargi peut être indéfini : kâteb = un
écrivain / mašrubât = des boissons.
Pour
les rendre définis, on ne peut utiliser que l'article défini
"el" (pas le pronom relatif
"élle", à la différence du sens de base) : el-kâteb = l'écrivain /
el-mašrubât = les boissons.
Pronoms personnels affixes après le participe actif de première forme | haut de page |
utilisé comme nom (sens 2) | utilisé comme verbe (sens 1) | ||||||
wâled | père | 3âgeb | il plaît | 3ágba | elle plaît | 3agbîn | ils plaisent |
wáldi | mon père | 3agébni | il me plaît | 3agbâni | elle me plaît | 3agbínni | ils me plaisent |
wáldak | ton père (m.) | 3ágbak | il te (m.) plaît | 3agbâk | elle te (m.) plaît | 3agbînak | ils te (m.) plaisent |
wáldek | ton père (f.) | 3ágbek | il te (f.) plaît | 3agbâki | elle te (f.) plaît | 3agbînek | ils te (f.) plaisent |
wáldo | son père (m.) | 3ágbo | il lui (m.) plaît | 3agbâh | elle lui (m.) plaît | 3agbîno | ils lui (m.) plaisent |
walédha | son père (f.) | 3agébha | il lui (f.) plaît | 3agbâha | elle lui (f.) plaît | 3agbínha | ils lui (f.) plaisent |
walédna | notre père | 3agébna | il nous plaît | 3agbâna | elle nous plaît | 3agbínna | ils nous plaisent |
walédko(m) | votre père | 3agébko(m) | il vous plaît | 3agbâko(m) | elle vous plaît | 3agbínko(m) | ils vous plaisent |
walédhom | leur père | 3agébhom | il leur plaît | 3agbâhom | elle leur plaît | 3agbínhom | ils leur plaisent |
‘ana
meš fáhmo = je ne le comprends pas / howwa 3áwzak = il te veut (il
te demande)
howwa
3aréfni = il me connaît / el-ostâz meš sám3ak = le
professeur ne t’entend pas